Un assistant social, c’est quoi ?
Source à gauche: http://journalassistantsocial.wordpress.com/2012/12/18/un-assistant-social-cest-quoi/
Ou, pour faire plus pédagogique : Qu’est-ce qu’un assistant social ?
Je dirais que c'est pas un pédagogue.
C’est une bonne question mon cher Watson.
Moi, c'est mère non validée
Laissez moi m’asseoir dans mon fauteuil, allumer ma pipe (fumer tue) et enlever mes chaussons. Tiens, pendant que vous y êtes, préparez moi un café, mettez une bûche dans la cheminée et amenez moi une couverture.
Vous êtes dans votre bureau c'est cosy chez vous!
Je vais vous vous expliquer.
(si je ne m’endors pas avant…)
(si je ne m’endors pas avant…)
ça promet...
Pour info, pour être assistant social, il faut effectuer une formation de trois ans, avec à terme, un ensemble d’examens. Une fois le diplôme en poche, une multitude de portes s’ouvrent au jeune professionnel.
Les diplômes c'est Bac+3, 6 ou 9, c'est donc la sécurité d'emploi assuré.
Il peut alors exercer en entreprise en tant qu’assistant social des salariés, au sein d’une association, d’un hôpital, d’une mairie. En tant qu’assistant social de secteur dans un Territoire d’Action Sociale (son employeur est alors le Conseil Général).
En gros, des assistants sociaux, on en trouve partout. Ils reçoivent tous les publics
Il faut savoir que solliciter un assistant social est totalement gratuit. C’est un droit. C’est comme avoir un avocat, sauf qu’on a pas à le payer à la fin. Les rencontres avec les assistants sociaux se font comme avec les médecins. Sous forme d’entretiens.
Un droit,rencontrer une AS? L'assistante sociale qui refuse de rencontrer quelqu'un, ça n'existe pas? Un avocat fait un job similaire à une AS? Ehh, à la fin du mois, l'AS reçoit son salaire du Conseil Général,
elle est donc rémunérée grâce à nos impôts, j'appelle pas ça travailler gratuitement. Une AS n'a pas de cours d'économie? Elle reçoit sous forme d'entretiens thérapeutiques, bigre, pour parler comme ça, les AS semblent en manque de reconnaissance!
Les assistants sociaux sont soumis au secret professionnel, donc sachez que tout ce qui se dit dans l’entretien ne sera pas divulgué. Votre boss ne sera pas au courant. Votre propriétaire (pour les locataires) ne sera pas non plus informé de vos problèmes financiers .
Si je me plains de mon mari violent? Vous n'irez pas tout lui balancer?
Si je devais résumer les missions de l’assistant social avec trois mots-clés, je dirais :
"Ecouter. Accompagner, Orienter."
Ecouter la situation sociale de la personne et sa demande. Parce qu’il y a toujours une demande, hein. On ne va pas voir l’assistant social pour parler du beau temps.
L'écoute, c'est un minimum!
Accompagner dans l’amélioration de sa situation en contact avec les partenaires extérieurs. Si c’est l’insertion professionnelle classique, on travaille en relation avec Pôle Emploi.
"Non ! Pitié, pas Pôle Emploi !" Vous me direz ?
Je ne vous le fais pas dire…
Je ne vous le fais pas dire…
Donc pas d'accompagnement à paul emploi
Si c’est un hébergement d’urgence parce que vous êtes à la rue, c’est le 115.
"Non ! Pitié, pas le 115 !" J’y reviendrais sur le 115 dans un autre article, parce que ça en mérite vraiment un.
Donc pas d'hébert je mens, non plus!
Bref, ce sont deux exemples anecdotiques, hein. Ce ne sont pas les deux seuls situations rencontrées par un assistant social.
quoi d'autre?
A noter que (ET J’INSISTE) la personne est toujours l’acteur de son projet social. Le boulot d’un assistant social, ce n’est pas de faire à la place de la personne (soit disant parce qu’on le fait mieux, ou que nous on s’y connait), mais AVEC la personne. L’assistant social n’est pas dans l’optique du :"Un problème = une solution… Bip… Bip… Bip. Erreur system.. Crash… Reboot de la console en cours… Erreur… ERREUR… Autodestruction activée. 5… 4… 3… 2… 1… Piouuuuff."
La personne a donc un problème, et l'AS n'a pas de solution
Il n’est pas là pour résoudre les problèmes mais chercher avec la personne (suivant ce qu’elle souhaite, et j’insiste) des solutions en s’appuyant sur les dispositifs prévus par la loi.
s'appuyer sur QUOI?
Enfin, quand les compétences de l’assistant social sont limitées face à une situation social, il oriente la personne vers les organismes compétents.
Exemple?
L’assistant social n’est pas une nounou qui remplit les papiers ou qui trouve un logement d’un claquement de doigt.
Ayez à l’esprit que, quoi qu’il arrive, vous êtes l’acteur de votre vie. C’est vous qui faites les démarches pour améliorer votre situation sociale et satisfaire votre demande. Ce n’est pas à l’assistant social de faire à votre place.
Moi, j'e cherche un logement depuis 4 ans, j'ai déposé mon dossier auprès de 3 bailleur sociaux, j'apprends que mon dossier est particulier, et que pour pouvoir être instruit, il faut un coup de pouce d'une assistante sociale.
Il faut savoir se bouger dans la vie.
Arriver dans votre bureau, c'est déjà un bel exploit!
Si vous n’en êtes pas capable du fait de votre état de santé ou autre, l’assistant social peut le faire à votre place pour vous soulager, mais seulement dans ces cas particuliers.
Allo, soeur Anne, vois tu venir l'assistante sociale?
Si vous en êtes capables, eh bien faites le ! Vous n’en serez que d’autant plus fier de l’avoir fait vous-même ! L’assistant social vous apportera alors une aide, un soutien dans ce travail.
Remobiliser la personne et lui permettre de reprendre pleinement le contrôle de sa vie sociale. Et c’est en cela que c’est un beau métier.
Poudrer la route ou jeter de la poudre aux yeux?
A noter, enfin, que comme dans tout métier, il y a des professionnels compétents et d’autres qui ne font absolument rien. J’ai rencontré des assistants sociaux qui, moins ils en faisaient, mieux ils se portaient.
S'abstenir, c'est déjà mieux que porter préjudice!
Mais ne généralisez pas.
On fait rarement ce métier pour glander et par hasard.
On fait rarement ce métier pour glander et par hasard.
y'a des stats?
A bons entendeurs !
Il arrive fréquemment que l'on se morde les doigts d'avoir consulté une assistante sociale.(Dixit mère non validée)
1 commentaire:
Et puis, confrontés au « double blind » des exigences du secret professionnel et de
l’obligation d’avoir à dénoncer sans délais les maltraitances, les professionnels du secteur ont senti le sol se dérober sous leurs pieds, notamment à l’occasion de plusieurs démêlées judiciaires.
Aux trois régimes juridiques auxquels leurs pratiques se trouvaient soumises (droit pénal, droit civil et droit du travail) sont venus se rappeler à leur bon souvenir d’autres facteurs, eux aussi essentiels : la morale, la déontologie, le règlement intérieur de l’institution et l’éthique personnelle. S’est posée avec insistance la nécessité de réfléchir sérieusement à des règles applicables aux différentes professions.
Plusieurs professions disposaient déjà d’un code de déontologie : les médecins, les avocats, les infirmières, les architectes… Ces références étaient nées de leur activité libérale, dans une logique corporatiste. Dès 1949, le besoin de préciser les devoirs envers les usagers avait produit le premier code du secteur social : celui de l’ANAS. Mais, pendant longtemps, le travail social s’est contenté d’être une idéologie croyant en son discours, sans jamais vraiment se poser la question de ses fondements épistémologiques et éthiques
Cette fois-ci, c’est l’ANCE qui s’y colla, faisant adopter par son congrès de Carcassonne, en 1996, les Références déontologiques pour l’action sociale
LES ASSISTANTES SOCIALES ONT DONC UN CODE DE DEONTOLOGIE! INCROYABLE...
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