"L'idée de mère suffisamment bonne vient du fait qu'elle ne doit pas l'être trop. Si les parents comblent tous les besoins avant qu'ils se présentent, cela ne laissera pas à l'enfant l'occasion d'éprouver du désir. Cela entraverait la capacité de l'enfant à élaborer face au manque par exemple, à sentir le besoin, à avoir envie de quelque chose, à agir. Il se fait alors l'objet du désir de l'autre. Il ne faut donc pas être trop bon non plus.
L'enfant a déjà à s'occuper de l'angoisse d'abandon, et une mère trop bonne y ajouterait une angoisse d'intrusion ainsi qu'un renforcement de l'angoisse d'abandon. Il est important à ce niveau de comprendre qu'on ne peut pas rattraper sa propre enfance à travers celle de l'enfant. L'enfant doit apprendre à être soi, tout seul, en présence de l'autre. " Winnicott-
Pour évoquer la folie qui prend une mère enceinte lorsqu'elle fusionne avec son bébé ; la nécessité, pour que l'enfant devienne autonome, de ne pas le combler totalement ; et les bienfaits qu'il peut retirer d'un peu de solitude.
Je n'ai pas lu Donald, ni " j'élève mon enfant" de Laurence Pernoud.
Est-ce un tort?
Je l'ignore.
Il n'y a aucun diplôme préparant à la parentalité.
Personne ne tamponne un quelconque certificat de bonne conduite vous autorisant ou pas à être parent.
Si un jour vous croisez une assistante sociale, elle établira à votre insu un diagnostic. Et son opinion subjective, pourra vous emmener directement à la case prison.
Comprenez que vous êtes convoqué un triste matin dans le bureau du juge des enfants, pour maltraitance!
Ce n'est pas vous qui allez en prison, mais vos enfants, dont elle réclame le placement.
Qu'est ce qu'un bon parent?
Qu'est ce qu'une bonne mère?
Un bon père?
Une mauvaise mère?
Un mauvais père?
Puisqu'elle seule connait les questions et les réponses.
Par tous les temps, en tant que parent, je ne m'étais jamais posée cette question.
Qu'est ce qu'une bonne mère?
Pourquoi l'enfant se poserait il cette question, une mère , on en a qu'une : la sienne, et on est incapable de considérer le concept "mère" autrement qu'un faisant référence à sa propre enfance.
Moi, ma mère voulait que j'aille à la messe.
Je m'y ennuyais, ça ne me parlait pas.
Pourtant un jour la sagesse du roi Salomon, m'a tirée de ma torpeur.
Deux femmes se présentèrent devant le roi.
C'était visiblement, un brave qui rendait Justice, sans procédure excessive.
Mon souvenir se souvient de 2 femmes . Je faire des recherches pour me remémorer cette histoire.J'apprends, ce soir, qu'il s'agissait de 2 prostituées! Je vous lire cette histoire ( à la lueur de ce récit une chose saute aux yeux, il est absolument certain que les prostituées ne font pas de mauvaises mères)
Alors deux prostituées vinrent se présenter devant le roi (Salomon). L'une dit : "Je t'en supplie, mon seigneur; moi et cette femme, nous habitons la même maison et j'ai accouché alors qu'elle s'y trouvait. Or, trois jours après mon accouchement, cette femme accoucha à son tour. Nous étions ensemble, sans personne d'autre dans la maison; il n'y avait que nous deux. Le fils de cette femme mourut une nuit parce qu'elle s'était couchée sur lui. Elle se leva au milieu de la nuit, prit mon fils qui était à côté de moi - ta servante dormait - et le coucha contre elle; et son fils, le mort, elle le coucha contre moi. Je me levai le matin pour allaiter mon fils, mais il était mort. Le jour venu, je le regardai attentivement, mais ce n'était pas mon fils, celui dont j'avais accouché". L'autre femme dit : "Non ! mon fils, c'est le vivant, et ton fils, c'est le mort"; mais la première continuait à dire : "Non ! ton fils, c'est le mort et mon fils, c'est le vivant". Ainsi parlaient-elles devant le roi. Le roi dit : " Celle-ci dit : "Mon fils, c'est le vivant, et ton fils, c'est le mort"; et celle-là dit : "Non ! ton fils, c'est le mort, et mon fils, c'est le vivant" ". Le roi dit : "Apportez-moi une épée !" Et l'on apporta l'épée devant le roi. Et le roi dit : "Coupez en deux l'enfant vivant et donnez-en une moitié à l'une et une moitié à l'autre". La femme dont le fils était le vivant dit au roi, car ses entrailles étaient émues au sujet de son fils : "Pardon, mon seigneur ! Donnez-lui le bébé vivant, mais ne le tuez pas ! " Tandis que l'autre disait : "Il ne sera ni à moi, ni à toi ! Coupez ! " Alors le roi prit la parole et dit : "Donnez à la première le bébé vivant, ne le tuez pas; c'est elle qui est la mère".
Tout Israël entendit parler du jugement qu'avait rendu le roi et l'on craignit le roi, car on avait vu qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre justice.
Tout Israël entendit parler du jugement qu'avait rendu le roi et l'on craignit le roi, car on avait vu qu'il y avait en lui une sagesse divine pour rendre justice.
(1 Rois 3,16-28)
Un brave homme, ce roi Salomon.
Et une brave femme, une mère véritable cette prostituée!
J'étais plus réveillée en cours qu'au catéchisme. C'est à l'école que j'ai croisé une autre mère: Médée!
Souvenez vous: .
Quand Jason, et ses potes, les Argonautes débarquèrent en Colchide, pour conquérir la Toison d'or, ils reçurent l'appui de Médée, la fille du roi, follement éprise de Jason.
Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent deux fils.
Mais abandonnée pour une rivale, Médée, se vengea de son époux volage, et assassina ses propres enfants!
Les Médées sont peu nombreuses , mais elles font la une des faits divers. Les mères et les pères aimants, préférant abandonner leur enfant, plutôt que de le voir disparaître sont légion, mais, ces bons parents sombrent dans l'oubli.
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